"Ad Augusta per Angusta" *

Norbert CASTERET

Spéléologue français (1897 - 1987)

Norbert CASTERET a surtout exploré les sites spéléologiques des Pyrénées. Il a reconnu la source de la Garonne, dans la Maladeta (1931), et exploré des abîmes profonds : gouffre Martel (Ariège) en 1935, la Henne-Morte en 1947, la Pierre-Saint-Martin en 1952 et 1953...

Cette citation du dictionnaire Larousse est évidemment très incomplète. En réalité, la carrière de ce grand explorateur, aventurier et aventureux, couvre une période d'une cinquantaine d'années: de 1920 à 1970 environ.

* "vers de grandes choses par des voies étroites" (devise de Norbert CASTERET)

Sa jeunesse.

Norbert CASTERET est né en 1897 dans un petit village de la Haute-Garonne, situé à moitié chemin de Toulouse et de Bagnères-de-Luchon : Saint-Martory. C'est là qu'il se découvre, à cinq ans, une passion pour le monde souterrain au fond de la grotte de Bacuran.

Son père Henry Casteret est avocat à Toulouse. La fratrie compte également Roger, décédé à quatre ans, Jean et Martial Casteret, médecin, qui accompagnera son frère dans certaines de ses explorations.

A la fin de la première guerre mondiale, poussé par son père, il entame des études de droit et devient clerc de notaire, fonction qu'il abandonnera vite ; puis toujours sur commande paternelle, il suit des études, couronnées de succès, à l'Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, et poursuit en même temps une formation de préhistoire et de géologie au Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse. Là, il fût l'élève du préhistorien bien connu, le Comte Begouën et du savant Émile Cartailhac.

Par la suite, au fur et à mesure de ses explorations et de ses recherches scientifiques, il eut des correspondances instructives et fructueuses avec de grands savants tels que E. A. Martel, l'Abbé Breuil, ou «  l' Historien des Gaules », Camille Jullian, qui devinrent tous ses amis.

« Quittant les bancs du lycée de Toulouse, je n'avais, ni ne laissais aucun métier, pas de foyer, ni femme ni enfant, pas de charges, guère de soucis. Par contre, j'avais un idéal, et une certaine mystique qu'on appelait alors, sans respect humain, le patriotisme ». Norbert CASTERET.

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